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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 20:05
                            

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Aveiro est une ville(cite)et une municipalité (en portugais : concelho ou município) du Portugal, située dans le district d'Aveiro et la région Centre. 

                               Municipalité avec  199,77 km² de aire et une population de  83 559 habitants


                           



              


Capitale de la Ria, vaste bassin lagunaire où les eaux douces du fleuve Vouga se mélangent aux eaux de la mer, Aveiro, coupée par des rues aquatiques où glissent les bateaux colorés servant à recueillir le limon et les plantes aquatiques, est l’une des villes les plus intéressantes du littoral portugais.

Elle fut probablement fondée au temps de l’empereur Marco Aurélio. En raison de la présence de nombreux oiseaux palmipèdes qui peuplaient cet espace lagunaire, son premier nom fut Aviarium.

D. João I (r.1383-1433) fit don de la ville à son fils, l’Infant D. Pedro qui ordonna la construction des premières murailles, disparues depuis. Plus tard, D. João II (r. 1481-1495), la donna à sa soeur, l’Infante D. Joana, recluse au Couvent de Jésus, transformé en Musée d’Aveiro.

Au XVIè siècle, le développement de l’industrie du sel, de l’agriculture et de la pêche et les premières campagnes de pêche à la lointaine Terre Neuve en 1501 apportèrent à Aveiro une époque de prospérité qui lui valut la “floral” (lettre de constitution de commune) de 1515, octroyée par le roi D. Manuel I. Cependant, durant l’Hiver de 1575, de fortes tempêtes détruirent le profond canal de communication entre le fleuve et la mer, par lequel transitaient les grands navires qui abordaient à Aveiro, détruisant le commerce maritime, la pêche et l’activité saline.

Au XIXè siècle fut construit la Nouvelle Barre. Son ouverture sur l’océan, en 1808, est à l’origine de l’ouverture d’un large canal d’environ 264 mètres de largeur et entre 4 et 6 de profondeur, qui ouvrit la Ria sur la mer en reconstituant la source de vie et la survie de la région.

La Ria communique avec Aveiro par trois canaux : celui de Pyramides (dont l’entrée est marquée par deux pyramides), qui se prolonge dans le canal Central, le canal de São Roque, qui limite la ville au Nord Ouest et la sépare des salines ; et le canal de Santos Mártires (ou du Paraíso) qui court vers le Sud Ouest.

A partir du canal Central axe de référence de la ville, on peut établir deux itinéraires à Aveiro:
- sur la Berge Gauche, admirez les gracieux édifices d’Art Nouveau, qui se reflètent dans le canal, déambulez dans le Marché au poisson, dans le quartier de Beira Mar et près des berges des canaux profitez de la légère brise de la marée ;
- sur la Berge Droite, visitez le Musée d’Aveiro, au Couvent de Jésus. Des monuments et des églises, une vie citadine qui bouge sous la lumière translucide de la Ria complètent le charme de cette ville littorale.

Bien évidemment il est indispensable de connaître la Ria d’Aveiro. Par les deux circuits proposés vous découvrirez le labyrinthe des canaux, les dunes blanches près de la mer, les immenses extensions des rivages avec leurs pyramides de sel. Si vous aimez vous promener dans la Nature, la Réserve Naturelle des Dunes de São Jacinto, est une proposition que l’on ne peut refuser.

              




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Entouré par la lumière translucide de la Ria, avec ses canaux où glissent les proues colorées des bateaux du goémon, Aveiro est l’une des villes les plus belles du Portugal.

Embarquez sur l’un de ces bateaux effilés, un chef-d’œuvre des habitants d’Aveiro, pour votre premier rendez-vous avec la ville et la Ria.

Naviguez au milieu d’un labyrinthe de canaux qui parcourent ce paysage à mi-chemin entre la mer et la terre, sans oublier votre appareil photo pour capter la lumière presque irréelle, qui rejaillit sur des centaines de cristaux de sel.

De retour dans la ville, la “lecture” des panneaux d’azulejos bleus qui recouvrent la gare du chemin de fer enseigne l’histoire et les coutumes de la région. Au Musée, installé dans un ancien couvent où vécut l’Infante Joana, fille de D. Afonso V, faites un « Voyage à travers le baroque », sans oubliez le tombeau de l’Infante, fait de délicats marquetés en marbre de plusieurs couleurs, qui comptent parmi les plus beaux au Portugal.

En prenant comme point de départ le Canal Central, où s’alignent des édifices Art nouveau (dans l’un d’eux goûtez les délicieux « ovos moles » d’Aveiro), la découverte de la ville plate est une vraie partie de plaisir. Le mouvementé marché au poisson, la chapelle du Senhor das Barrocas, d’un grand éclat baroque, le magnifique portail de l’église de la Misericórdia, une promenade dans le délicieux parc Infant D. Pedro sont quelques-uns des endroits de cette ville qui garde l’empreinte unique de la Ria.

Et pour connaître le côté contemporain de l’architecture portugaise, visitez le surprenant ensemble d’édifices du Campus universitaire d’Aveiro.



Image:Nt-Aveiro-Moliceiros.jpg























Image:Aveiro 9.JPG


Image:Aveiro Train station.jpg


Image:Aveiro Azulejo.jpg


Musée d’Aveiro
Le musée occupe les dépendances de l’ancien couvent de Jésus (XVè siècle), où s’était retiré l’Infante D. Joana, fille du roi D. Afonso V, qui mourut ici en 1490, et fut béatifié en 1673. Deux oeuvres remarquables rappellent la présence de ce personnage royal : son tombeau, magnifique oeuvre du début du XVIIIè, dessiné par l’architecte royal Manuel Antunes, d’une excellente exécution, avec de très fines incrustations de marbre de diverses couleurs ; et son portrait attribué à l’École de Nuno Gonçalves, où l’Infante est représentée en pleine jeunesse, avec des vêtements royaux, mais son visage exprimant la tristesse et la résignation. Dans l’église conventuelle, sur les murs recouverts de panneaux d’azulejos, six toiles nous racontent la vie de Santa Joana Princesa.

Le musée fut créé en 1911 pour abriter les pièces d’art recueillies dans les maisons et les communautés religieuses dissoutes avec l’extinction des Ordres Religieux en 1834. De notables collections de peinture, de sculpture, de gravure, “d’azulejaria”, d’orfèvrerie et d’ornement, d’antependium brodé d’or ainsi que des recueils rarissimes du XVè et XVIè siècles (incluant la fondation du couvent et la vie de Santa Joana) font partie du Musée de Aveiro un lieu de halte obligatoire.

N’oubliez pas de parcourir les espaces de l’ancienne demeure conventuelle encore conservés dans l’édifice, tel que l’atrium, qui était autrefois la porte principale, le cloître qui abrite de nombreuses chapelles décorées avec des sculptures dorées et des azulejos, le Bas Choeur de l’église, où les religieuses assistaient aux offices liturgiques séparées par des grilles des fidèles et le Haut Choeur avec une impressionnante richesse décorative.






Imagem:Catedral de Aveiro.jpg

Couvent de Jésus à Aveiro
L’actuelle façade du couvent date du XVIIIe siècle et se découpe en trois portails ornés de beaux frontons, celui du milieu présente le blason royal. L’édifice conserve quelques espaces qui régissaient la vie conventuelle: le parvis, où se trouvait la l’entrée, le cloître du XVe siècle, qui conserve une colonnade de la Renaissance, quelques chapelles manuélines décorées d’azulejos et la maison du chapitre.

À l’intérieur de l’église on remarquera tout particulièrement la chapelle principale pour le remarquable travail des sculptures en bois doré, de la fin du XVIe siècle, qui rappelle une œuvre d’orfèvrerie. Sur les murs tapissés de panneaux d’azulejos on aperçoit des peintures représentant des passages de la vie de Sainte Joana Princesse, fille du roi Afonso V.

Dans le chœur de la partie basse de l’église, où les moniales assistaient aux offices liturgiques, se trouve le tombeau de Sainte Joana, une pièce parfaitement exécutée avec de très fines incrustations en marbre italien de diverses couleurs. Son installation fut autorisée par bulle du Pape Pie II, en 1461. Le tombeau est entouré d'une décoration pariétale en bois sculpté, en azulejos et en marbre, sous un plafond polychrome – de style baroque. Il a été réalisé par des artistes portugais, et dessiné par l’architecte royal, Manuel Antunes. L’œuvre fut initiée en 1699, à la demande de Pedro II, mais ce n'est qu'en 1711 qu'elle recevrait les cendres de l'Infante, à qui Aveiro consacre une fête religieuse le 12 mai (férié municipal), éphéméride de sa mort, qui inclut une pérégrination au couvent, et une procession, essentiellement liturgique, qui intègre des éléments civils, comme les dames, les chevaliers, les infants, les pages et autres figures.

Image:Catedral da Sao Domingos Aveiro2.jpg

Église des Carmélites - Aveiro
Le temple appartenait à l’ancien couvent des Carmélites, dont le cloître est aujourd’hui occupé par la Police. Fondée en 1657, par le 4ème Duc d’Aveiro, l’église ne serait conclue qu’en 1738.

Si l’extérieur ne présente pas d’éléments d’intérêt majeur, l’intérieur par contre mérite sûrement une visite, pour les peintures qui tapissent le plafond de la nef, représentant des scènes de la vie de Sainte-Thérèse de Jésus et pour les panneaux d’azulejos baroques bleus et blanc, représentant des scènes religieuses. Les murs sont surmontés de moulures richement ornées de sculptures en bois doré qui encadrent des représentations de saints appartenant à l’Ordre carmélite. Sur l’arc triomphal, on remarquera le blason de la maison d’Aveiro, en hommage à son noble fondateur.

Image:Catedral da Sao Domingos Aveiro.jpg



Église de la Miséricorde d’Aveiro
Le projet initial (1585) est signé de l’architecte italien Filipo Terzi, bien que sa construction, ayant pour base ledit plan, ne soit achevée qu'en 1653 sous la direction du maître portugais Manuel Azenha.

Sur la façade, entre le revêtement d’azulejos du XIXe siècle, on remarquera le grandiose portail de facture classique, avec une postérieure ornementation baroque, en pierre calcaire. Dans la partie inférieure, entre quatre colonnes corinthiennes se trouvent les niches aux images. Dans la partie supérieure, les figures ont été remplacées par des fenêtres, ponctuées au centre par la représentation en pierre de Notre-Dame de la Miséricorde. Le temple est surmonté d’un écu royal, de la Croix du Christ et d’une sphère armillaire.

L’intérieur reflète la grandeur rigide, avec une longue et très haute nef contrastant avec les azulejos aux modèles du XVIe siècle. Dans la chapelle principale on observera la voûte tapissée de panneaux, en pierre d'Ançã, un matériel abondant dans la région, utilisé dans de nombreux monuments de cette partie du Portugal. On remarquera finalement le retable, très intéressant car il reproduit le dessin et la décoration du portail de la façade du temple.




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Ílhavo est une municipalité (en portugais : concelho ou município) du Portugal, située dans le district d'Aveiro et la région Centre.


                     



                      

                       




À près de 3 Kms d’Aveiro, en prenant la E.N. 109 en direction du Sud, se trouve Ílhavo, ancien Illabum qui aura sans doute été fondé par les Grecs. Tout comme Aveiro, elle se trouve sur des terres basses baignées par les bras de la ria que le fleuve Vouga dessine quand il arrive à la mer. Cette géographie particulière conditionna depuis des temps reculés, l’activité de ses habitants, les entraînant vers les activités de pêche et vers la lointaine Terre Neuve en quête de morue fraîche. Le Musée Maritime avec son admirable vitrine consacrée à l’embouchure et à la mer, qui rappelle comment étaient les vieilles embarcations qui glissaient sur l’embouchure, les instruments nautiques et les nombreux appareillages de pêche, mérite une visite.

Si vous passez par l’Église Matrice, qui date de 1785 et est dédiée à S. Salvador, n’oubliez pas d’entrer. À l’intérieur, parmi d’autres pièces de grand intérêt, s’illustre l’image du Seigneur des Navigateurs, de la dévotion des hommes de la mer. Dans la chapelle de notre Dame de Pranto, on remarque une sculpture de Notre Dame, en calcaire polychrome, qui remonte au XVè siècle.

Une grande partie de la terre que l’on foule aux alentours d’Ílhavo fut arrachée à temps aux bras de la ria par l’énorme effort des habitants d’Ílhavo. Ce sont les "gafanhas", sols extrêmement fertiles qui produisent des pommes de terre, du maïs, des haricots et des herbes potagères, racine du nom de nombreuses paroisses de la région : Gafanha da Nazaré, Gafanha da Encarnação, Gafanha do Carmo.

Tout près d’Ílhavo, la Fábrica da Vista Alegre qui depuis 170 ans fabrique l’une des plus prestigieuse porcelaine du Monde, son musée, les boutiques et tout l’intéressant complexe industriel près de l’un des bras de la ria, sont, sans l’ombre d’un doute dignes d’une visite.

Entre les champs fertiles des Gafanhas continuez en direction de Vagos, commune rurale connue pour sa production de lait. Traversez le bras sud de la Ria en direction de la plage de Vagueira. Une route parallèle à la mer conduit à Costa Nova. Ici laissez-vous séduire par les paillers colorés.









Musée Maritime d’Ílhavo
Visiter ce Musée unique c’est embarquer dans la découverte de l’admirable et héroïque aventure des pêches à la morue, c’est connaître la profonde richesse ethnographique des populations du littoral marquées par la valeur de la mer, leur source de survie.

La collection consacrée à la pêche à la morue a pour icône un morutier grandeur nature, flottant sur l’eau, à bord duquel on peut voir les outils qui constituent la mémoire de l’activité et imaginer la vie des hommes qui en faisaient leur maison durant les longs mois qu’ils passaient dans les mers froides et distantes du Groenland et de Terre Neuve.

Dans la collection consacrée à la Ria d’Aveiro on découvre, en voyant les diverses embarcations à taille réelle, comment la pêche et les activités sur la Ria nécessitaient des techniques complexes et des savoirs profonds et anciens. Une iconographie riche, colorée, parfois pleine d’humour est présentée dans la collection de peintures de proue des bateaux “moliceiros” (servant à la récolte du limon) qui font partie de ce musée. De la peinture, de la sculpture, de la céramique, du dessin, une vaste collection de coquillages du monde entier et des algues marines complètent ce trésor.

N’oubliez pas de visiter le navire musée Santo André, un pôle du Musée Maritime de Ílhavo. Construit en 1948, il fit partie de la flotte portugaise à la morue et est ancré dans un bras de la Ria d’Aveiro (Gafanha da Nazaré, en direction de Costa Nova).










                                   Image:ILH-gafanhanazare1.png





                       



Gafanha da Nazaré est une freguesia portugaise de la municipalité d'Ílhavo dans le district d'Aveiro. Elle s'étend sur une superficie de 15,65 km² et comptait 14 021 habitants





      Image:Farol da Barra Ílhavo.jpg

Située près du ponton, qui marque l’entrée du Port de Aveiro et où se jette la Ria, la Plage de Barra possède une vaste grève et offre de bonnes conditions pour la pratique de nombreux sports tels que le surf, le bodyboard, le Kitesurf, la voile et la pêche sportive. Très recherchée par les baigneurs, c’est une zone très animée durant l’été, jusqu’au bout de la nuit, dans les nombreux bars et fêtes.

Près de la plage on remarque l’imposant Phare de Aveiro, construit depuis plus d’un siècle et avec 62 mètres de hauteur, c’est le troisième plus haut du monde.


Imagem:Praia da Barra.jpg

     


                      Imagem:Porto de Aveiro.jpg


                      Imagem:Zona portuária de Aveiro.jpg

Image:Forte da Barra.JPG

                  

L’image la plus pittoresque de Costa Nova est celle de sa riveraine où s’alignent les paillers en bois, peints avec des rayures aux couleurs vives alternées de blanc. Construites par les pêcheurs pour abriter ou stocker les outils de pêche, ces paillers, restaurés, constituent aujourd’hui d’agréables maisons de vacances.





Baignée par une mer agitée, appréciée par les surfeurs, la Plage da Costa Nova do Prado possède une vaste grève, qui se prolonge au sud en direction de la Plage de Vagueira, où les amateurs de randonnées pourront s’exercer. De l’autre côté de la route, la Ria d’Aveiro avec ses eaux tranquilles, idéales pour la pratique de la voile et du windsurf, offre un paysage complètement différent.


Imagem:Costa Nova do Prado.jpg



Au milieu du XIXe siècle elle devint une plage de baignades très fréquentée, de par l’influence de la magistrature et politique de José Estevão qui y construisit son propre «pailheiro», (reconnaissable aujourd’hui à ses rayures bleu et marron), où se réunissaient intellectuels et politiciens, parmi lesquels l’écrivain Eça de Queiroz.


                      



Les «palheiros» sont des constructions traditionnelles de cette région littorale du Portugal qui abritaient les colonies de pêcheurs, équipements et animaux utilisés pour traîner les bateaux de pêche vers la plage. Initialement, ils étaient plantés sur des pieux pour éviter l’accumulation du sable des dunes emporté par le vent.


                   


Quand, à la fin du XIXe siècle, la mode était aux "baignades", les pêcheurs commencèrent à louer leurs «palheiros» l’été et surgit l’idée de peindre les planches extérieures avec des couleurs vives, qui rappellent la polychromie des bateaux «moliceiros» qui naviguaient sur les eaux de la Ria, donnant à cette Marginal un aspect fortement coloré et extrêmement caractéristique.

Image:BordeCosta-Nova Sta Ponsa-rafax.jpg


       
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commentaires

D
<br /> Le plus beau coin du monde!!!<br /> <br /> <br />
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